Cet enfant kazakh de l’ethnie des Berkouchis (la seule autorisée à capturer et à dresser des aigles) perpétue une tradition vieille de plus d’un millier d’années en exhibant son oiseau de proie à l’occasion d’un concours de chasse. L’oiseau, toujours une femelle (plus agressive et plus lourde – d’environ 2 kilos – qu’un mâle), ne tue le plus souvent que des renards, des lièvres ou des marmottes, et ne les rapporte jamais à son cavalier, qui doit arriver au plus vite s’il ne veut pas les retrouver déchiquetés. Mais les plus doués de ces rapaces n’hésitent pas à fondre aussi – à 160 km/h en piqué ! – sur des loups ou sur des lynx, cinq fois plus lourds qu’eux. (Shamil Zhumatov/Reuters)
Le Figaro
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